Je vous en parlais il y a quelque temps, c’est dans le cadre de la convention IRSA que sont traités la plupart des sinistres auto. 👩💻 La simplification extrême du système est un atout colossal pour les assureurs… mais pas toujours pour les assurés victimes d’accidents non responsables. Et ça tombe bien ! Rien ne les oblige à en passer par là.
Gros à gagner ☝
En faisant le choix du recours direct, l’enjeu est double :
1️⃣ Ne pas déclarer le sinistre à son propre assureur
Même non responsable, l'accident dans lequel vous êtes impliqué laisse des traces (dans les fichiers de l’AGIRA, par exemple) et “dégrade” votre image auprès de votre compagnie d’assurance. Mieux vaut donc qu’ils n’en sachent rien. 🤫
2️⃣ Obtenir une meilleure indemnisation
Oubliez la convention IRSA avec ses indemnisations forfaitaires ! L’expert 🕵️♂️ que vous engagez va apprécier le préjudice réel ainsi que les coûts annexes du sinistre (location d’un véhicule de remplacement, perte de journée de travail, etc.).
Le recours du combattant ? ⛰
Engageant sur le papier, le recours direct demande de réunir un certain nombre de conditions.
➡ Le premier point essentiel, c’est que vous ne devez avoir strictement aucune responsabilité dans l’accident (collision par l’arrière ou à l'arrêt, refus de priorité).
➡ Ensuite, le responsable doit être clairement identifié et sa responsabilité avérée, au moyen d'un constat amiable ou d'un rapport de police.
Si c’est le cas, vous allez pouvoir prendre contact avec un réparateur et un expert indépendant afin d’évaluer le montant du préjudice. 👌 Et envoyer ensuite à l’assureur du conducteur responsable de l’accident un ensemble de.
Votre expert se chargera de l’organisation d’une expertise contradictoire, si jamais la partie adverse en exprime la volonté.
Du sable dans les rouages ⚙
On l’a bien compris, le recours direct intervient au bénéfice de l’assuré et représente, au contraire, pour les compagnies d’assurance, la perspective de démarches plus lourdes et d’indemnisations plus importantes. 😒
Alors rien d’étonnant à ce que ces dernières évitent d’ébruiter l’existence de ce dispositif, qui figure pourtant explicitement dans le Code des assurances (art. L.124-3).
Pourtant, si à titre individuel, l’intérêt d’un tel dispositif semble évident, il convient malgré tout de se demander si sa généralisation profiterait aux assurés dans leur ensemble. 🤔
En effet, les dépenses supplémentaires générées par de telles procédures viendraient nécessairement alourdir les frais de fonctionnement des assureurs… qui n’auraient d’autre choix que de les répercuter sur les primes d’assurance !