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Fraude au ghost broking : la nouvelle arnaque à l'assurance MADE IN UK


Personne portant un masque de Guy Fawkes et une capuche noire, fond sombre. Drapeau britannique en bas à droite. Atmosphère mystérieuse.

Ils seraient des centaines de milliers à avoir succombé au chant des sirènes.🧜‍♀️Tous victimes de ghost broking, un phénomène qui préoccupe de plus en plus outre-Manche.



Mais posons d’abord le contexte. Récemment, en Royaume-Uni, les tarifs de l’assurance auto ont battu des records. L’an passé, selon les villes, les conducteurs de 18 ans ont ainsi dû débourser en moyenne plus de 2 000 £ pour une couverture de base. [1] 🤦‍♂️



Cette même génération, du reste, peu expérimentée en matière d’assurances, est encline à se tourner vers les réseaux sociaux pour y souscrire une police.



Voilà le décor planté pour des arnaques de grande ampleur. Au moyen d’annonces en ligne ou par le relais d’influenceurs, les fraudeurs se font passer pour des courtiers qui proposent des tarifs (trop) alléchants. 🤑 


Ils déploient, le poisson une fois ferré, toute l’étendue de leur talent de manipulation pour convaincre leur cible. Des échanges qui se font par mail, par téléphone ou même sur WhatsApp.



Après que l’argent a été viré, cela se termine d’une des façons suivantes :


➡️ Le ghost broker effectue la souscription auprès d’une compagnie d’assurance connue, mais avec des informations erronées qui visent à faire baisser le prix. Les documents sont ensuite « retouchés » avant d’être envoyés à la victime.

➡️ Ou bien, il souscrit une police en bonne et due forme, mais pour l’annuler aussitôt.

➡️ À moins que, plus classique, il ne se contente de produire une fausse attestation. [2]



Dans tous les cas, les conséquences sont préjudiciables : pertes financières, vol d’identité et, en cas de contrôle, amende, immobilisation, voire destruction du véhicule. (Eh oui, au Royaume-Uni, un tiers des voitures saisies pour défaut d’assurance terminent à la ferraille… [3]) 🔨 N’évoquons même pas les suites possibles d’un accident responsable.



Dans une enquête parue en novembre 2024, Aviva disait avoir, dans l’année écoulée, bloqué ou annulé 17 000 contrats pour souscription frauduleuse. [4]


La France, pour l’heure du moins, ne semble rien connaître d’aussi massif. Mais il n’y a, a priori, aucune raison de nous croire à l’abri. 



Et rappelons comment, dans un style un peu différent, Zebrance s’était illustré en 2023 : le soi-disant « assureur digital » s’était offert des encarts publicitaires sur les sites de grands titres de presse pour vendre des contrats sans valeur. [5]



On le sait, l’éducation en matière d’assurances reste un immense chantier, surtout auprès des plus jeunes. Face au ghost broking, les assureurs anglais redoublent d’efforts pour aller à la rencontre de ce public. En se rendant directement dans les universités ou en publiant des messages de sensibilisation sur les réseaux sociaux. [6] Puisque c’est là sans doute que se livre à présent la vraie bataille. ⚔️




Sources : 

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